Témoignages

Mon job ? Evaluateur scientifique

Mon job ? Gestionnaire de dossiers scientifiques


Mon job ? Evaluateur scientifique

Mon job en trois points

  • Evaluer les données d'efficacité et de sécurité des médicaments au sein de l'agence fédérale des médicaments et des produits de santé.
  • Traiter les questions scientifiques concernant les médicaments génériques.
  • Travailler à l'échelle européenne, en collaboration avec les autres autorités nationales et l'agence européenne EMA (European Medicines Agency).

L’AFMPS et moi
Au niveau de la qualité de vie, la flexibilité des horaires et les nombreuses possibilités pour adapter vies familiale et professionnelle sont un atout précieux et propre au secteur public. Un bon équilibre permet de s’investir efficacement dans son travail, de s’y épanouir et, en parallèle, de remplir pleinement son rôle de parent. Par ailleurs, la variété et la complexité des sujets traités à l’AFMPS ainsi que les formations proposées aux évaluateurs tout au long de leur carrière permettent d’évoluer sur le plan scientifique et personnel. Il s'agit d'un travail scientifique très intéressant, en contact avec de nombreux autres profils scientifiques

Mon parcours
Après mes études en pharmacie, j'ai suivi une année de spécialisation pour devenir pharmacienne d'industrie. J'ai ensuite été chargée du contrôle de la « qualité » des médicaments génériques sur le marché belge via un contrat de collaboration UCL-Inspection générale de la Pharmacie. Par la suite, j'ai été engagée comme évaluateur des études de bioéquivalence à l'Inspection de la Pharmacie (devenue AFMPS en 2007). J'ai ensuite élargi mon domaine d'expertise à la pharmacocinétique clinique. Je collabore actuellement à l’ évaluation d’un certain nombre de dossiers européens pour lesquels la Belgique joue le rôle de pays rapporteur. Ces dossiers concernent notamment des médicaments utilisés dans le domaine de l’oncologie et du diabète.

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Mon job ? Gestionnaire de dossiers scientifiques

Mon job en trois points

  • La gestion des procédures pour la demande d'une autorisation de mise sur le marché d'un médicament à usage vétérinaire. Ce aussi bien au niveau national qu'européen mais à l'exception toutefois des procédures centralisées. Outre les nouvelles demandes, nous traitons également les modifications aux autorisations existantes. Cette gestion implique que je suive les dossiers et leurs calendriers et que je sois la personne de contact entre la firme d'une part et les experts et la Commission pour les médicaments à usage vétérinaire d'autre part. Contrairement à la division dédiés aux médicaments à usage humain, où tout est très fragmenté, nous gérons une procédure du début à la fin et également tous les différents types de procédures. Ce qui rend également le travail plus intéressant et varié au niveau du contenu.
  • L'acquisition d'expertise, aussi bien au niveau du contenu que de la réglementation. Il est donc important de s'informer constamment à propos des nouvelles directives, des nouveaux avis, etc. du HMA (Heads of Medicines Agencies), du CDMv (groupe de coordination), du CVMP (Organe consultatif scientifique européen pour les médicaments à usage vétérinaire), de la Better Regulation (la nouvelle législation en matière de médicaments au niveau européen), de la législation nationale … Et d'appliquer ceux-ci dans le travail quotidien.
  • La participation aux actions et projets au sein de l'équipe et de l'agence, par exemple la rédaction et la révision de procédures de qualité et de descriptions de travail, la participation au projet de déménagement NWOW, aux réunions de direction, aux contrôles de qualité …

L'AFMPS et moi
Je travaille à l'AFMPS depuis presque neuf mois et vu qu'il s'agit d'une fonction statutaire, je suis encore en période de stage. Mais je me sens quand même déjà bien intégrée. Aussi bien au sein de mon équipe que de l'agence. Notre équipe est assez petite et mon intégration s'est donc faite rapidement. Lors de l'appel aux volontaires pour le projet de déménagement, je me suis rapidement jointe au projet. C'était pour moi l'occasion de contribuer à l'AFMPS de demain mais également d'apprendre à connaître des personnes en dehors de ma propre équipe. Je ne connais évidemment pas encore tout le monde mais cela a bien aidé mon intégration. Je trouve aussi formidable la manière dont ce projet est réalisé. C'est très stimulant et cela donne encore plus envie d'y participer. C'est également innovant, ce qui le rend intéressant. Indépendamment de cela, je trouve aussi que c'est bien de travailler à l'AFMPS. Même si nous ne sommes que l'un des nombreux collaborateurs au sein de l'agence, nous veillons à la sécurité, à la qualité et à l'efficacité des médicaments et donc également à la santé publique en général.

Mon trajet
Je n'ai peut-être pas un parcours qui coule de source. J'ai commencé mes études à la VUB par un bachelier en psychologie. En troisième année, j'ai opté pour la psychologie biologique et cognitive. Une filière qui est très axée sur la neurologie et la biologie. Mes options étaient également plutôt orientées biologie/médecine : bio-éthique et pathologies. J'ai également choisi un profil clinique. J'ai fait ces choix en fonction du master que j'envisageais, à savoir la sexologie. La psychologie m'a donné la bonne base et après mes années de bachelier, je me suis inscrite comme étudiante en master à la KU Leuven pour obtenir mon master en sexologie avec option recherche scientifique. Ce que j'y ai appris dans des branches comme la physiologie, l'endocrinologie, l'urologie, la gynécologie, la biologie, etc. m'aide aussi certainement aujourd’hui.

Durant ma dernière année, j'ai échangé mon poste à la présidence du conseil des étudiants pour un statut d' « étudiant chercheur », ce qui m'a donné l'opportunité de mettre sur pied, en collaboration avec les profs, une étude scientifique sur le (dys)fonctionnement sexuel. J'ai terminé mes études en 2010, qui n'était pas une période évidente pour trouver du travail. Lors de mon premier travail intérimaire, j'ai reçu après deux semaines un contrat fixe. Mais je me suis rapidement lassée de cette fonction purement exécutive et administrative. Après un an, je suis donc passée à l'enseignement. C'était un choix logique vu que, en tant que free-lance, je donnais déjà des formations d'EVRAS (éducation à la vie relationnelle et sexuelle) pour l'asbl Jeugd en Seksualiteit et l'asbl Jong en Van Zin à des intermédiaires qui travaillent avec des jeunes. De plus, j'ai également été tout un temps volontaire à l'asbl FARA, un centre d'écoute et d'expertise en matière de choix de grossesse. Même si j'aimais donner cours et que j'avais participé à la mise sur pied de projets pour l'école, j'ai posé ma candidature pour mon poste actuel de gestionnaire de dossiers scientifiques. La description de fonction me parlait beaucoup et correspondait plus à ce que je voulais faire initialement. Après sept mois de sélection et une période de gel de recrutement, j'ai reçu un message m'indiquant qu'une place s'était libérée. C'est donc comme ça que je me suis retrouvée ici.

Bien que je n'aie pas la même formation que mes collègues, je suis sûre que cela ne m'empêche pas de bien faire mon travail. J'ai un parcours scientifique et (para)médical suffisant pour commencer de zéro. Ces neuf derniers mois, j'ai déjà énormément élargi mes connaissances et je suis sûre que ce n'est qu'un début. De plus, je fais également partie d'une chouette équipe qui m'apporte aide et conseils quand j'ai des questions.

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Dernière mise à jour le 09/05/2023